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Le projet

Lady Féministe, c’est un projet de passion, de recherche et d’échange. Un espace participatif où chacun.e peut porter des pistes de réflexion pour rendre les codes sociaux plus inclusifs.

Mais Lady Féministe, c’est surtout une drôle d’histoire que je m’en vais vous raconter…

2021. Le Covid est partout en France. Comme beaucoup, j’enterre mes 20 ans et mes grandes espérances cloîtrée dans un petit appartement au centre de Bordeaux. Et, au détour de mes lectures et de mes découvertes, je me replonge avec plaisir dans un monde que j’ai toujours voulu connaître. Celui du savoir-vivre, de ce que l’on appelle communément les « bonnes manières ». Un héritage aristocratique, heureusement démocratisé dans notre société moderne, nullement réservé à une élite. Des codes pour mieux vivre en société, comme il en a toujours existé. A priori, pas de quoi s’inquiéter.

Et puis, au fil de mes recherches, je tombe sur quelques créatrices de contenus autour du savoir-vivre avec un enseignement, en apparence, inoffensif. Je lis, je regarde, j’apprends et j’applique comme une bonne élève, malgré les grandes différences entre qui je suis et qui elles sont. Elles ont plus de trente ans, j’en ai vingt. Elles sont catholiques, je suis athée. Je suis féministe, alors qu’elles (elles le disent clairement), ne le sont pas.
Je suis alors dans une volonté de « prendre ce qu’il y a à prendre », une idée de discernement que j’applique encore aujourd’hui (avec plus de nuance, cependant).

Au fil du temps… je découvre une autre facette de ces expertes du savoir-vivre. Des discours de plus en plus véhéments, parfois tournés vers la religion, mais surtout des propos antiféministes, anti-avortement et pro-culture du viol* vraiment choquants. Je remets alors tout cet apprentissage (plaisant) en question…

Faut-il vraiment être antiféministe pour jouer les « ladies » ?

La réponse est bel et bien non, et voilà comment est né le projet de Lady Féministe. Par une envie de moderniser le savoir-vivre, de le rendre accessible et inclusif, de le décentrer de son piédestal genré, patriarcal et hétéronormé. Je suis persuadée que s’ils sont inclusifs, ces codes peuvent être un formidable outil d’égalité et de vivre-ensemble.

A mon tour, j’ai envie de transmettre la grande richesse de cet héritage, modernisé, sans lui faire perdre son caractère historique et culturel exceptionnel.

*Culture du viol : concept sociologique utilisé pour qualifier un ensemble de comportements et d’attitudes partagés au sein d’une société donnée qui minimisent, normalisent voire encouragent le viol (wikipédia).

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