Messieurs, si aujourd’hui, c’est à vous que je m’adresse,
C’est pour, une nouvelle fois, conter vos maladresses.
N’en soyez pas choqués, n’en soyez pas outrés,
Surtout n’oubliez pas, que la vérité blesse.
Trois ans de vie en ville, toujours le même constat,
Dans les transports, messieurs, et partout où l’on s’assoit,
Dans ce tram désormais, ce n’est que vous que je vois.
Vos postures avachies et vos jambes écartées,
Laissent souvent entrevoir ce qui doit être caché.
Sans considération pour celles qui vous côtoient,
Vous vous étalez, messieurs, oh oui, cela se voit.
Refermez-vous, imprudents, soyez à la hauteur,
Messieurs, pour vos enfants, conservez la pudeur !
Sachez vous respecter, vous êtes le chef de famille,
Soyez discrets et gracieux, soyez comme les filles.
Vous voyez mon sarcasme, messieurs, mais vous me pardonnerez,
Retenez juste une chose : le civisme n’est pas genré,
Alors serrez vos jambes, laissez nous de la place,
Partager l’espace public, ça doit s’apprendre en classe.



Votre commentaire